L’imprimé publicitaire, tandem du web et de la télévision
Plus de publicité ?! Un reflet que tout le monde a déjà fait en recevant dans sa boîte aux lettres une publicité. Bien que beaucoup ont remis en question ce mode, il convient de noter que le consommateur continue de transporter dans sa maison toutes sortes de tracts de toutes tailles. 98 % des ménages ont une boîte aux lettres et 93 % d’entre eux la déclarent au moins trois fois par semaine, ce qui signifie que la publicité imprimée occupe une place prépondérante dans leur relation avec le consommateur.
Le courrier : une habitude à prendre en compte
Prendre votre courrier s’avère être un geste quotidien. Selon les jours de la semaine et le type de courrier, pas tout le courrier est lu de la même façon. La lecture s’adapte aux rythmes des consommateurs. Le matériel publicitaire aura donc tendance à être lu en début de semaine, dès réception, afin de profiter des promotions. D’autre part, les imprimés non marchands, comme la presse municipale, sont lus plus largement les fins de semaine et en fonction des besoins d’information.
Un impact non négligeable de l’imprimé publicitaire
Depuis six ans, BaLmétrie et l’IPSOS Connect Institute of Studies publient les résultats de l’audience des médias postaux en France. En 2018, il a confirmé que divers médias font partie du quotidien des Français. Contrairement à l’idée fausse que le web et la télévision ont substitué à ce média en termes de publicité, le courrier a encore sa place et s’offre même un statut enviable.
Menée auprès de la population métropolitaine française par l’institut IPSOS, l’étude a été réalisée tout au long de 2016 et 2017. Au total, 12 000 personnes ont été interrogées. D’après une technique hybride, les réponses des personnes étaient de 80 % en ligne et de 20 % sur papier.
Premiers chiffres : 93% des Français lisent au moins une lettre par semaine. Cela a une incidence importante, puisque 46,3 % des répondants ont visité les magasins ou ont l’intention de le faire après avoir lu une annonce imprimée.
Cette influence est d’autant plus compréhensible que l’on sait que 23% des lecteurs d’une lettre adressée ont visité ou ont l’intention de visiter le site de la marque et que 17,2% des lecteurs se sont rendus dans un magasin au moins une fois après avoir lu une annonce imprimée.
Une complémentarité des supports
Même si l’on croit toujours que les méthodes ont des limites précises, il convient de noter que les répercussions de la « volonté d’entreposer/de visiter le Web » diffèrent d’un secteur à l’autre. Le secteur du commerce de détail arrive en tête (48,4 %), suivi des meubles et de la décoration (21,7 %), du bricolage et du jardinage (20,1 %), du sport (19 %), des vêtements et de la mode (15,2 %).
Mais enfin, quelle est la répartition des contacts selon qu’ils sont adressés ou non à une personne spécifique:
- 8,2% des Français sont en contact avec un journal publicitaire,
- 57,6% ont un contact avec un courrier publicitaire adressé,
- 43,7% sont en contact avec une sortie hors marché (des collectivités locales ou des associations)
- 71,4 % ont des contacts avec des relations ou du courrier de gestion.
Notez qu’un Français lit en moyenne 10 lettres par semaine et que les 2/3 des lettres lues sont des lettres publicitaires.
Et les autocollants stop pub, ils sont en hausse ?
L’étude Balmétrie montre également que le taux de mise en place d’un autocollant stop pub sur les boîtes aux lettres se stabilise et ne concerne toujours que moins de 20% des Français. Même si 35% des internautes ont téléchargé un "ad-blocker", l’étude montre que très peu de Français ont mis un autocollant "Stop Pub" sur leur boîte aux lettres. Ils savent qu’ils peuvent lire les annonces à leur convenance pour découvrir un produit, un service ou chercher un bon plan.
Le tandem : l’imprimé publicitaire, tandem du web et de la télévision
Quelques chiffres à prendre en compte :
- 76 % des gros consommateurs de télévision lisent au moins une publicité imprimée chaque semaine.
- 74 % des grands consommateurs de journaux lisent au moins une annonce imprimée chaque semaine.
- 70 % des grands consommateurs de radio lisent au moins une publicité imprimée chaque semaine. (comparativement à une moyenne nationale de 68 %)
L’intérêt pour les médias est lié au fait qu’il s’avère être un fournisseur de bons plans, coupons et même des échantillons pour le courrier commercial, mais aussi des informations utiles quand il s’agit de courrier communautaire.
La force du courrier publicitaire est que cela dépend du choix du lecteur. Ce n’est pas imposé au lecteur. Il reste un média qui a sa place dans le marketing de marque car il est ancré dans la vie quotidienne des Français et va directement au cœur des foyers. Ne pensons donc pas qu’il est devenu obsolète…